Il faut chercher longtemps le lieu d’où peut se raconter une histoire. En Seine-et-Marne avec un homme né de l’union d’un soldat français et d’une vietnamienne rencontré à Saïgon. Soixante ans plus tard à Hô Chi Minh-Ville, dans la salle de bal oubliée de l’hôtel Majestic – celle d’une photographie au dos laquelle on avait pu lire : « Tragique réception avant la bataille de Dien Bien Phu ». Dans un appartement haussmannien avec une femme qui perd la vue peu à peu… Après bien des voyages et bien des rencontres, toutes ces histoires devenues fictions convergent dans ce restaurant vietnamien, à Paris ou à Saïgon, en 1996 ou en 1956. Ici résonne la polyphonie retrouvée du monde.
Après sa création pour Ambivalence(s), SAIGON a été présenté au 71e Festival d’Avignon.
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Like the actors that portray them, the characters of SAIGON are French, Vietnamese, or French of Vietnamese descent. Whatever their age, they share landscapes, faces, songs, and a language that, for some of them, no longer exist but in their memories. The play takes place in a location subject to the same nostalgia : a restaurant stuck in a space-time somewhere between the France of today and the Saigon of the ’50s, where the characters have become used to bumping into one another, meeting for lunch, singing, drinking, dancing, loving, and trying to celebrate life in spite of everything. The result of a long work of immersion in both France and Vietnam, this polyphonic story invents the voices of men and women marked by history and geography.
CRÉATION 2017
La Comédie de Valence, festival Ambivalence(s)
71e Festival d’Avignon
TOURNÉE 2022/2023
du 12 au 22 oct. — Les Gémeaux, Sceaux
26 et 27 mai — Festival De Singel, Anvers
TOURNÉE 2021/2022
du 14 au 16 avril — Domaine d’O – Montpellier
du 22 au 24 avril — Teatro Nacional Dona Maria II- Lisbonne
Distribution à la création
(2017)
Écriture Caroline Guiela Nguyen avec l’ensemble de l’équipe artistique
Avec Caroline Arrouas, Dan Artus, Adeline Guillot, Thi Truc Ly Huynh, Hoàng Son Lê, Phú Hau Nguyen, My Chau Nguyen thi, Pierric Plathier, Thi Thanh Thu Tô, Anh Tran Nghia, Hiep Tran Nghia
Mise en scène Caroline Guiela Nguyen
Collaboration artistique Claire Calvi
Scénographie Alice Duchange
Création costume Benjamin Moreau
Création lumière Jérémie Papin
Création sonore et musicale Antoine Richard
Composition Teddy Gauliat-Pitois
Dramaturgie et Surtitrage Jérémie Scheidler, Manon Worms
Stagiaire dramaturgie Hugo Soubise
Traduction Duc Duy Nguyen, Thi Thanh Thu Tô
Réalisation costumes Aude Bretagne, Dominique Fournier, Barbara Mornet, Frédérique Payot, Pascale Barré
Perruques et maquillage Christelle Paillard
Assistante à la création sonore Orane Duclos
Assistant à la création lumière Sébastien Lemarchand
Régie Générale de création Jérôme Masson
Administration, production Juliette Kramer, Elsa Hummel-Zongo
Durée 3h15 (durée avec entracte)
Surtitrage Spectacle en français et en vietnamien surtitré en français
Photographies Jean-Louis Fernandez
Production les Hommes Approximatifs, La Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche
Coproducteurs Odéon, théâtre de l’Europe, MC2: Grenoble, Festival d’Avignon, CDN de Normandie-Rouen, Théâtre national de Strasbourg, Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia, Comédie de Reims – CDN, Théâtre National Bretagne – Centre européen théâtral et chorégraphique, Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Théâtre de La Croix-Rousse-Lyon
Avec le soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil départemental de la Drôme, de l’Institut français à Paris
Avec le soutien de l’Institut français du Vietnam, de l’Université de Théâtre et de Cinéma de Hô Chi Minh-Ville et de La Chartreuse, Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle
Texte lauréat de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national.
Je ne sais pas ce que tu as dans le cœur maintenant. Je ne sais pas si tu vas bien. Parce que moi, je ne vais pas bien. Je marche toute seule dans les rues de Saïgon. Tous les jours, je pense à t’oublier. Je me dis de ne pas garder l’image de toi, d’enlever mes pensées de toi, mais je n’y arrive pas.
SAIGON. Caroline Guiela Nguyen